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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 10:21

 

  • Théâtre  Club

    Séance du 2/02/2015

     

    Créé sous l’égide de la Société littéraire de la Poste et de France Télécom

    Pour plus d’information, vous disposez de l’adresse  courrier suivante :

    Société Littéraire de La Poste et de France Télécom  - 57 rue de la Colonie -  75013 PARIS

    Téléphone : 01 40 05 01 18 ou 01 40 05 02 98

    Fax : 01 40 05 03 15

    Site Internet : http://perso.wanadoo.fr/ste.litteraire

    Messagerie : ste.litteraire@wanadoo.fr et missives@wanadoo.fr

     

    1 – Le billet d’humeur en vidéo de l’ami André

    Nous avons débuté la séance avec la projection de deux petites bandes vidéo où Olivier Barrot, dans son émission « 1 livre, 1 jour » recevait André et présentait son ouvrage, à savoir  « Le Théâtre raconté aux Jeunes » aux Editions Nizet.

    Comme le dit le présentateur : Pleuvent les dates et les chiffres, les anecdotes et les rappels… Ici, le Théâtre est toujours vivant…

    André disait « j’ai toujours fait du théâtre pour rendre service, pour instruire les jeunes… » Cette vocation pédagogique liée à des talents innés de conteur, de dessinateur et de vulgarisateur a conduit tout naturellement à l’élaboration du second ouvrage « Le Théâtre raconté aux Jeunes », un ouvrage qui commence par « Le théâtre est né au Vème siècle avant Jésus Christ… » et se termine par un vibrant « Ne faudrait il pas créer un TNR, un Théâtre National du Répertoire ? »

    Dans cette petite vidéo, Olivier Barrot nous a montré toute l’importance qu’il accordait aux ouvrages de l’ami André (avec la bible théâtrale que représente «  L’Histoire du théâtre dessinée » !).

     

    2 - L’actualité théâtrale et son forum 

    Nous proposons quelques pièces théâtrales actuellement à l’affiche.

    Liste établie :

    Le ventre de la baleine,  à la Comédie Nation

    Pièce de Stanilas Cotton, dans une mise en scène de Sophie Thébault avec Agnès Pichois.

    Dans une langue théâtrale très personnelle, toujours poétique, cet auteur belge traite le sujet de la violence conjugale.

    Agnès Pichois remarquable, seule en scène, nous fait entendre les voix de tous les protagonistes en retraduisant inexorablement son quotidien, à savoir la violence conjugale.

    Spectacle poignant, voire dérangeant, mais qui rend le théâtre si bouleversant.

    Pour l’originalité du titre, sachons qu’Aphrodite aime Jonas qui l’aime violemment !!

    Allez y !

     

    Sous les jupes, au Mélo d’Amélie

    Une comédie de Philippe Elno, avec Laetitia Vercken, Ludivine de Chastenet et Muriel Lemaire

    Trois femmes de générations différentes, dans le même bureau (20 ans, 40 ans et 60 ans) vont devoir apprendre à cohabiter et à se supporter.

    On peut penser que ce ne sera pas nécessairement un long fleuve tranquille !

    Comédie jouée tambour battant par trois comédiennes pétillantes, sensibles et très souvent émouvantes.

    Allez y !

     

    Les élans ne sont pas toujours des animaux faciles,  au Théâtre Michel

     

    Avec Emmanuel Quatra, Benoît Urban et Pascal Neyron

    Dans une atmosphère cosy, trois musiciens en costume cravate’, un verre à la main, chantent et conversent de tout et de rien en alexandrins !

    Univers décalé, voire déjanté, rythmé par des chansons allant de Trenet à Eddie Cochran, de Nougaro à Gershwin.

    Délicieux et désopilant comme le titre de la pièce.

    Moment de détente assuré.

    Allez y !

     

    Rupture à domicile,  à la Comédie Bastille

     

    Comédie et mise en scène de Tristan Petitgirard avec Olivier Sitruk, Hélène Seuzaret et Benoît Solès.

    Rompre n’est jamais agréable, alors pourquoi ne pas payer quelqu’un pour le faire à votre place !

    Mais parfois, le hasard (voire le destin) s’introduit de façon surprenante et le trio amoureux devient l’ex, la femme et le futur ex…

    Situation cocasse générant à la fois du rire et de l’émotion avec trois comédiens vraiment épatants.

    Allez y !

     

    Ce sera aussi l’occasion de faire un pèlerinage plein d’émotion ; le théâtre Comédie Bastille se situe au 5 de la rue Nicolas Appert, rue « sinistrée » depuis les évènements tragiques du début d’année 2015, le Siège de Charlie Hebdo étant situé au 10 de la même rue.

     

    Pour information, certaines pièces présentement à l’affiche  ont été signalées à nos spectateurs à savoir : (il s’agit de reprises ou de prolongations)

    J’aime beaucoup ce que vous faites au Café de la Gare

    Alex Vizorek est une œuvre d’art  au Petit Hébertot

    L’affaire Dussaert au Ciné XIII Théâtre

    L’histoire enchantée du petit juif à roulettes au Petit Hébertot

    Trac avec Bruno Coppens au Théâtre de Dix Heures

    Le porteur d’histoire au Studio des Champs Elysées

    Racine par la racine à l’Essaïon

     

    Signalons aussi la disparition d’un grand comédien en la personne de Marcel Cuvelier à 90 ans.

    Il tint le rôle du Professeur lors de la création de la pièce d’Ionesco La leçon au Théâtre du Poche Montparnasse en 1951, pièce mythique qui se joue depuis 1957 au Théâtre de la Huchette.

     

    3 -  Les invités de Raspail

     

    Du Poche Montparnasse, Olivier Barrot  pour Les grandes scènes du Théâtre   

    Il n’est plus besoin de présenter Olivier, ami de longue date du Théâtre Club  et grand admirateur de d’André Degaine. Les propos élogieux qu’il a formulés vis-à-vis de l’homme et de ses ouvrages ont profondément touché «  les amis d’André ». André fut d’ailleurs l’ invité de son émission quotidienne  depuis 1991, « Un livre, un jour »  ( cf la petite vidéo passée en début de séance)

    Depuis fin 2014, au Théâtre de Poche, dans le cadre de Les grandes scènes de théâtre, accompagné de deux comédiens ( CFA des Comédiens du Studio d’Asnières), il remet en situation les scènes les plus emblématiques du répertoire dramatique de tout temps et de partout.

    Une séance mensuelle où vous retrouverez Melle Julie, Bérénice, Cyrano de Bergerac, Le voyage de M. Perrichon.

    Bravo encore à Olivier pour une telle initiative qui, j’en suis certain, aurait emballé l’ami André !

     

     

    Du Théâtre 14, Eric Herson Macarel et Marie Christine Letort pour Le Mariage de Figaro

    Merci à l’ami Jean Paul Tribout de nous faire à nouveau entendre ce chef d’œuvre du répertoire théâtral français.

    Beaumarchais soutient ici les revendications d’une classe naissante et montante, la bourgeoisie, pour réclamer la liberté dans tous les domaines. Dramaturge de génie, pour faire passer des idées « subversives » à l’époque, il utilise une arme imparable : le rire.

    Ne fait-il pas dire à Figaro face au Comte Almaviva :

     «  Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !...Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître et rien de plus… »

    Il faut se rappeler que cette pièce, écrite en 1778, fut jouée pour la première fois en 1784 au Théâtre de l’Odéon, avant la Révolution Française !

    Plaidoyer pour la méritocratie, plaidoyer pour les femmes, plaidoyer pour la liberté sous toutes ses formes, la prose insolente de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais a une résonance toute particulière aujourd’hui, dans cette époque  troublée et incertaine.

    Nos deux invités  comédiens, Eric et Marie Christine, vous les retrouverez sur la scène du Théâtre 14 dans les rôles respectifs de Figaro et de la Comtesse, qu’ils interprètent  superbement, sans oublier leurs partenaires, car, dans cette pièce, il y a onze comédiens sur scène, ce qui n’est plus fréquent à l’heure actuelle.

    Allez applaudir  tous ces comédiens au Théâtre 14.

     

    Du Vingtième Théâtre, Louise Doutreligne, Jean Luc Paliès et la Troupe pour C’est la faute à Le Corbusier

    C’est l’année du cinquantenaire de la mort de Le Corbusier ! D’où cette pièce urbaine de Louise Doutreligne, mise en scène par Jean Luc Paliès.

    L’ouvrage de l’auteur a été publié aux Editions de L’amandier  en 2013.

    Il s’agit d’une écriture multi supports (film, texte, musique) imaginée après une réflexion sur le thème du «  Comment vivre aujourd’hui dans les utopies architecturales d’hier et de demain »

    Nos deux invités sont donc partis à la recherche d’un coupable à propos d’une réflexion d’une habitante d’une tour HLM et leur montrant des « barres » alignées dans le paysage urbain !

    Finalement, « tout ça là, c’est la faute de Le Corbusier »

    Ainsi deux architectes choisis par la ville débarquent au milieu d’un concert funk au local social.  Nous aurons le droit à un spectacle qui nous questionne sur la conception de notre cadre de vie.

    Il ne s’agit pas uniquement de parler architecture, mais aussi naturellement de théâtre qui est l’art d’interroger le réel !

    L’écriture multi supports permet de nombreuses trouvailles scéniques où les comédiens associés à des musiciens font preuve d’énergie et de générosité.

    L’art de nous interroger sur notre environnement. Bravo pour ce texte pertinent et plein d’humour.

    Le petit extrait donné vous a donné un aperçu  de tout ce que cette pièce peut apporter.

    Allez applaudir toute la Troupe au Vingtième Théâtre.

     

    De la Huchette, Victor Haïm, André Nerman et John Mac Lean  pour Blind Date

    Sur un banc de la place San Martin à Buenos Aires, un célèbre écrivain aveugle reçoit les confidences d’inconnus. Chacun lui livre une pièce du puzzle de sa vie. Amour, folie, passion, suspense et humour rythment ces rencontres.

    L’auteur de cette pièce est Mario Diament, écrivain et journaliste argentin à qui nous devons aussi Un rapport sur la banalité de l’amour, (grand succès en 2013 à la Huchette avec André Nerman et Maïa Gueritte et présenté dans un précédent Théâtre Club).

    Le talentueux metteur en scène américain John Mac Lean nous a dit que cette pièce résulte d’une rencontre entre Mario Diament et Jorge Luis Borges, grand écrivain argentin mort en 1986.

    Dans Blind Date l’auteur rend hommage à l’univers et à la personnalité de Borges sans toutefois le nommer explicitement.

    C’est l’ami Victor Haïm qui retrouve ici son statut de comédien en interprétant magnifiquement l’écrivain aveugle, immobile sur ce banc de la place San Martin à Buenos Aires, devenu une sorte de médium par sa disponibilité et sa compréhension de l’autre.

    Victor est entouré de remarquables avec la présence de Dominique Arden, Raphaëlle Cambray, Ingrid Donnadieu et André Nerman.

    André joue le rôle de l’homme (pas de prénom ou de nom dans cette pièce !), C’est un plaisir de le revoir ici au Théâtre Club après son rôle dans Martin Heidegger dans Un rapport sur la banalité de l’amour.

    Victor et André ont donné un petit extrait qui montre la première rencontre entre l’aveugle et l’homme.

    Extrait qui ne peut que vous donner envie de voir l’intégralité de la pièce à la Huchette et applaudir tous les talents présents sur la scène.

     

     

    Des Petits Mathurins, Damien Rémy  pour Histoire vécue d’Artaud Mômo

    Il s’agit ici de la célèbre conférence que tenta de donner Antonin Artaud le 13 janvier 1947 au Vieux Colombier. Artaud, devant une salle médusée, fut dans l’incapacité de lire les feuillets qu’il avait apportés. Ce ne fut que silences, cris, psalmodies, délires…

    Après des voyages au Mexique et en Irlande, Artaud sera interné près de 10 ans, notamment à Rodez, sous l’Occupation. En 1946, il revient en région parisienne ; il est logé à la  de Santé d’Ivry, où il mourra en 1948. Il pouvait y entrer et en sortir librement. Il écrit alors des textes pour la radio dont certains sont censurés en raison de leur violence.

    Ce qui reste d’Antonin Artaud, ce sont ses textes théoriques où il dit préférer à la cérémonie théâtrale répétitive et immuable l’évènement théâtral qui la perturbe (trou de mémoire d’un acteur, incendie dans le théâtre, épidémie de peste dans la ville !). Il préconise sur scène « fanfares, feux d’artifice, détonations, phares…échos, reflets, apparitions, mannequins ». Tout un programme ! Mais il n’en pas moins vrai que l’influence d’Artaud a été et est encore considérable.

     

    Damien reprend ici le texte écrit pour cette conférence. Il réincarne de façon impressionnante le poète visionnaire, pour qui le théâtre ne peut s’accomplir qu’à travers le corps d’un acteur, poussé à ses limites, loin de toute idée de spectacle et de tout compromis avec la société.

    Bravo à Damien pour sa formidable performance théâtrale retraduisant ce «  théâtre de sang » que voulait promouvoir Antonin Artaud.

    Allez applaudir cet artiste aux Petits Mathurins.

     

    Du Ciné XIII, Pauline Klaus comédienne et Sandra Vollant   pour Lapidée

    La violence contre les femmes n’est pas l’apanage des sociétés musulmanes, mais en terre d’Islam persiste une injustice particulièrement barbare à leur égard : la lapidation, ce qui a conduit à réaliser un tel spectacle.

    Ce texte est une fiction. L’auteur, Jean Chollet Naguel, l’a imaginée à partir de faits divers (couple de médecins, la femme d’origine hollandaise, l’homme d’origine yéménite, parti vivre au Yémen où les traditions séculaires et islamiques restent vivaces !)

    Depuis les attentats du 11 septembre, il est devenu évident en Occident que les règles religieuses d’un certain Islam prétendant interpréter le Coran à la lettre sont difficilement compatibles avec la pratique des droits de l’homme et plus encore de la femme.

    Une telle pièce dérange certains religieux radicaux et c’est la raison pour laquelle, après les évènements douloureux du début d’année 2015 à Paris, le Ministère de l’Intérieur a souhaité que la pièce soit retirée de l’affiche après trois séances, malgré la volonté et le courage de poursuivre des « promoteurs » de cette pièce à l’instar de l’attachée de presse Sandra Vollant.

    Trois acteurs magnifiques (Nathalie Pfeiffer, Pauline Klaus, et Karim Bouziouane) assuraient le succès de cette pièce dénonçant certaines coutumes barbares comme la lapidation.

    Pauline et Sandra ont pu exprimer leur désarroi au sein du Théâtre Club pour cette « interruption culturelle », attaque manifeste à la liberté d’expression qui nous est si chère, principalement dans le domaine artistique.

    Espérons toutefois que l’avenir pour Lapidée sera plus radieux car il est prévu de reprendre cette pièce au prochain Festival d’Avignon et ensuite dans un théâtre parisien.

     

    De la Comédie Bastille, Bérengère Dautun comédienne et Joëlle Fossier auteure   pour Comtesse de Ségur

     Pour Joëlle Fossier, toutes ses pièces traitent globalement de l’engagement. Une telle profession de foi ne pouvait que plaire à la grande comédienne Bérengère Dautun, amie de longue date du Théâtre Club.

    Ainsi, Comtesse de Ségur, née Rostopchine retraduit la perception intime d’une femme d’exception. Ses souvenirs d’enfance deviendront la trame de ses livres et elle deviendra la petite Sophie dans Les Malheurs de Sophie, succès littéraire mondial qui a perduré à travers le temps.

    Seule en scène, Bérengère fait corps avec Sophie de Ségur et vous serez rapidement sous le charme de ce « double intime » pour découvrir l’histoire de cette grande figure littéraire.

    Allez applaudir Bérengère et aussi éventuellement  ensuite relire Sophie de Ségur pour vous rappeler votre jeunesse, sinon tenter encore de  vous en rapprocher.

     

    Du Poche Montparnasse, la troupe des Mauvais Elèves  pour Les Amoureux de Marivaux

    Nous sommes devant un concept « théâtral » très original où quatre jeunes comédiens réunis sous le label des Mauvais Elèves out fait une sélection des plus belles scènes d’amour de l’œuvre de Marivaux et les ont fleuries de chansons françaises de Gainsbourg, Polnareff (chantées a capella !)…

    Vraiment quatre jeunes comédiens pétillants, dégageant une bonne humeur communicative dans des extraits de pièces de Marivaux, à savoir « La surprise de l’amour », «  La dispute », « La commère », « La méprise » et « L’heureux stratagème ».

    Ces jeunes talents s’appellent Valérian Béhar Bonnet, Elisa Benizio, Bérénice Coudy et Guillaume Loublier. Des noms à retenir à l’avenir, l’extrait donné lors de la soirée ne pouvant que réaffirmer cette conviction.

    Mise en scène pleine de subtilité et de drôlerie par le couple Corinne et Gilles Benizio, alias Shirley et Dino ; L’avenir semble assuré avec leur fille Elisa !!

    Donc, guidez vos pas vers le Poche Montparnasse pour profiter de ce délicieux marivaudage.

     

     

    De La Manufacture des Abbesses, Georges de Cagliari, Sara Veyron et Pierre Margot pour Le Clochard stellaire

    Georges De Cagliari et Sara Veyron sont des amis de longue date du Théâtre Club.

    Ici avec Le Clochard stellaire, nous avons une nouvelle pièce de Georges avec, entre autres, des poèmes de René Char, Andrée Chédid,  Antonin Artaud, Alain Leprest, Pablo Neruda (et aussi de lui !)…

    Dans sa prime jeunesse, Georges avait rencontré René Char qui l’avait encouragé à poursuivre une carrière littéraire et surtout poétique !

    Sara assure une mise en scène originale de cette pièce qui est le voyage en onze tableaux et quelques poèmes d’un clochard solitaire chargé par Dieu lui-même d’entretenir la voûte étoilée.

     « La voûte céleste est un pur produit de l’humanité. Elle est faite de tout ce que l’âme humaine a su produire de beauté. Vous, le poète, vous devez en alimenter toutes les étoiles. Sinon, elles mourront… »

    Lors de cette soirée, nous avons pu faire la connaissance d’un remarquable acteur en la personne de Pierre Margot, qui endosse avec passion et enthousiasme la peau de Dieu, celle des hommes et du clochard dans ce langage poétique si cher à Georges de Cagliari qui donne cette définition des poètes :

    « Les poètes sont, dans la part de ciel qui nous habite tous, la poussière d’étoiles dont s’éclaire depuis toujours, le meilleur de l’humanité ».

    Cette vision est conforme à celle de René Char  qui a écrit qu’ « un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver ».

    Allez applaudir ce Clochard poétique !

     

    Du Petit Hébertot, Nathalie Newman, comédienne, Caroline Darnay, metteuse en scène pour Opus Cœur

    Cette pièce D’Israel Horovitz a été jouée dans son intégralité, pour une soirée, au Studio Raspail avec les deux comédiens Nathalie Newman et Jean Claude Bouillon. Ce fut un franc succès.

    Il faut dire qu’Horovitz est le dramaturge américain vivant le plus joué en France.

    Opus Coeur relate l’histoire d’un vieux professeur désabusé qui est contraint d’engager une employée de maison. De cohabitation forcée en règlements de comptes, un moment d’humanité où chacun trouvera sa vérité.

    La pièce devait démarrer à la mi janvier 2015 au Petit Hébertot, mais suite à une indisposition de Jean Claude Bouillon, la première n’a pu avoir lieu qu’en début février, Marcel Maréchal remplaçant Jean Claude Bouillon « au pied levé » !

    C’est vraiment une performance de ce grand artiste qu’est Marcel Maréchal !

    Nous retrouvons la délicieuse Nathalie Newman dans le rôle de Kathleen Hogan et présentement Marcel Maréchal dans le rôle du vieux professeur Jacob Brackish.

    Superbe mise en scène De Caroline Darnay.

    Succès garanti pour cette pièce où vous trouverez à la fois réalisme, sentimentalité et férocité.

    Allez au Petit Hébertot  pour vivre un excellent moment théâtral.

     

     Nous avons passé la bande vidéo  de L’Etranger actuellement à l’affiche du Théâtre 14.

    L’Etranger, c’est l’histoire d’un homme condamné à mort pour n’avoir pas pleuré à l’enterrement de sa mort. Le début de cet ouvrage appartient à la mémoire collective (« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut être hier, je ne sais pas… »).

    Des artistes belges nous apportent un nouveau projet d’adaptation théâtrale de l’ouvrage d’Albert Camus.

    Benoît Verhaert, adaptateur, metteur en scène et comédien, fait ici un important travail d’interprétation et se considère comme le porte parole d’un auteur.

    Adaptation dépouillée avec trois comédiens : Stéphane Pirard dans le rôle de Meursault, Lormelle Merdrignac dans le rôle de la jeune femme et Benoît Verhaert  couvrant tous les autres rôles masculins.

    Allez-vous replonger dans cette œuvre magistrale, où chacun d’entre nous peut plus ou moins se reconnaître dans Meursault, « un Monsieur Toutlemonde » incarnant finalement notre société en évolution permanente. D’où peut être aussi notre sensibilité croissante à l’écrivain Albert Camus !

     

    Du Palais Royal, Jean Philippe Evariste,  metteur en scène et comédien, pour Des souris et des hommes

    C’est la reprise du chef d’œuvre de John Steinbeck, l’un des romanciers les plus populaires du XXème siècle.  Il raconte ici l’histoire d’une amitié inconditionnelle entre George (Jean Philippe dans le rôle) et Lennie( Philippe Ivancic dans le rôle) dans l’Amérique profonde et rurale des années 30, lors de la grande dépression, entre humanité, violence, discrimination et solitude.

    En effet, Steinbeck s’est attaché à décrire la vie de ceux qui subissent de plein fouet les crises économiques tout en affirmant comme valeur essentielle la liberté de l’individu.

    Excellente mise en scène retraduisant parfaitement cette Amérique sauvage tant au niveau de la nature que des individus.

    Excellente direction d’acteurs avec la talentueuse Anne Bourgeois. Jean Philippe et Philippe, formidables dans les deux rôles titres sont entourés de comédiens talentueux. 

    Tout ceci contribue à un succès théâtral mérité après celui connu dans quelques salles parisiennes lors des années antérieures.

    Allez y !

     

    Nous avons poursuivi ensuite par des séquences musicales et humoristiques.

    Tout d’abord Yahia Zaouche, ventriloque dans le cadre de Kandidator :

     

    Je rappelle ici une dernière fois le concept de Kandidator (pour ceux ou celles encore qui le découvrent) :

     

    Scène ouverte se déroulant tous les dimanches à 20H au Théâtre Les feux de la rampe.

      Les caractéristiques de Kandidator (3ème saison), à savoir :

    - ouvert à tous 

    - sans auditions 

    - sans pré sélections et toujours avec des professionnels qui parrainent le concept 

     

    C’est aussi la seule scène ouverte de Paris qui :

    permet au public pas content de se manifester

    permet à des artistes d’être suivis et de débuter réellement une carrière

    favorise et entretient les rencontres entre les professionnels et les artistes

    avec chaque fois un spectacle différent !

     

    C’est aussi une claque au politiquement correct, à savoir que Kandidator :

    ne censure pas

    ne refuse personne

    ne connaît pas de limite

     

    Vaste et généreux programme qui ne pourra que faire le bonheur de jeunes artistes débutants et méritants ne possédant pas toujours les clés d’entrée dans ce milieu artistique relativement hermétique et cloisonné !

     

    Lors de cette soirée, nous avons reçu un lauréat de Kandidator à savoir Yahia Zaouche, jeune ventriloque  dans un style très personnel et qui va se bonifier au fil des années.

    Le Théâtre Club souhaite bonne chance à ce jeune artiste débutant.

     

    Ensuite Nicolas Duclos, auteur, pianiste, chanteur interprète

     

    Le Théâtre Club a fait la connaissance de Nicolas lors d’une séquence musicale au Magic (42 rue de Gergovie) chez notre ami Marc Havet.

    Jeune homme chaleureux, Nicolas, pianiste de talent, nous a interprété deux chansons extraites de son dernier CD « La vie est immense »

    Nicolas fait preuve d’originalité  et c’est avec un plaisir certain que nous allons suivre son évolution artistique.

    Si vous voulez en savoir plus sur ce jeune auteur, chanteur interprète, vous pouvez consulter le site www.nicolasduclos.fr

     

    Nicolas est aussi programmé au Forum Léo ferré d’Ivry.

    A la prochaine Nicolas !

     

     

    Pour conclure, Pascal Mary, auteur, compositeur, chanteur interprète

     

    Avec le spectacle « Tout compte fait » présenté lors du dernier festival d’Avignon et qui a connu un franc succès, Pascal est aujourd’hui sur la scène de l’Essaïon  pour séduire les spectateurs franciliens.

    Artiste généreux et talentueux, ironique, cet auteur compositeur interprète a régalé les spectateurs par deux chansons très personnelles. Le retour de la chanson à textes ne peut que  séduire les amoureux  voire nostalgiques de Brassens, Brel, Barbara…

    Mélodiste, singularité vocale, s’accompagnant  remarquablement au piano, Pascal est véritablement un artiste à suivre, « bien dans ses traces, bien dans ses godasses ».

    Allez applaudir ce talent à l’Essaïon

     

     

                                                                        Alain Toutous

     

    Prochaines séances :

     

    Le lundi 13 avril 2015 à 20H

     

    Le lundi 1er juin à 2015 à 20H


  • Le Premier Club de Photo de France est dans le 14è : http://www.photo-bievre.org/ inscription en septembre (150Euro/an), attention chaque année 300 postulants pour 80 places environ.

 

Bonnes adresses :

évènements récurents : mi septembre : vide grenier à pontault combault. septembre : braderie de lille / "visa pour l'image" Perpignan / forum des association du 14è / fête de l'huma / octobre :  salon de la photo ; salon de la copropriété / mars festival du film de suresenes / 

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